Ca y est ! Tout 2014 est embouteillé depuis samedi!
Une quinzaine d'entre nous avait répondu "présent" à l'appel d'Olivier. La mise en bouteilles du Regent, c'est la consécration d'une saison d'efforts et d'espérances, moment unique de communion et de partage dont mon objectif sans pitié débusqua la dimension spirituelle.
Le briefing de notre Maître de Chai. Quelques rappels sur les phases du mode opératoire et leur enchaînement, et sur diverses précautions d'usage, notamment à propos d'hygiène avec quoi on ne badine pas, et c'est parti!
L'auriez-vous deviné? Il faut d'abord… emplir les bouteilles! Aussitôt fait, Eric ajuste le niveau au moyen de l'instrument fait maison, à la technologie très aboutie dont nous sommes fiers, et qu'il nous faudra bien faire breveter un de ces jours…
Direction la bouchonneuse, à présent. Incontestablement, c'est là le poste qui valorise au mieux les avantages physiques de son titulaire, vous ne trouvez pas? 😉
Allez, on continue: Une capsule thermo retractable, placée à l'aide des moyens du bord qui ont fait leurs preuves depuis longtemps. Ce n'est pas demain que nous en changerons.
Enfin, le geste ultime: apposer l'étiquette. Une symbolique forte que mes modestes mots ne sauraient décrire ici, tant l'émotion m'étreint. Si si, je vous assure, je suis ému, là!
Et voilà le travail! Dites, il n'a pas l'air heureux, notre Maître de Chai? Tandis que Juliette recompte notre trésor de guerre et tous ces vins qu'il reste à boire, Jacques savoure la sérénité que procure le travail bien fait.
200 bouteilles! Mais rien n'étant jamais définitif, bien vite il n'en resta plus que 198… Mais après tout, on l'a bien mérité, non?
A bientôt pour de nouvelles aventures.
Philippe Je boirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin. (Jean GABIN)