Pour du vin belge….   

Mes amis, l'heure est grave.
Il en est encore qui, dégustant les vins produits sous nos latitudes, font précéder leur commentaire, au demeurant souvent flatteur, d'un cinglant « Pour du vin belge… » qui nous fait mal aux oreilles.

Mes amis, l'heure est à la mobilisation!
Il nous faut les trouver, les traquer, les débusquer ! Un par un s'il le faut! Qui peut-ce être ? Qu'est-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferais-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? N'est-il point là ? N'est-il point ici ? Qui est-ce ?

Mes amis, cherchons-les !
Dans le vignoble, près de vignoble, sous le vignoble, au dessus du vignoble, parmi nos proches, sous notre lit, dans notre lit (Oh ! Pardon Madame), en Belgique, en France, et même en Afrique du Sud, s'il le faut !

Mes amis, amenez-les nous !
Qu'on leur fasse goûter notre vin, et le goûter encore, et puis encore , Foi de Vigneron du Clos de Villers-la-Vigne !

Mes amis, rassurez vous !
Je n'ai encore rien bu ! Enfin…presque rien… Euh… Bon… Disons que… il reste un fond de Regent 2010… J'ai gardé le meilleur pour le début…

Ce samedi 10 novembre, donc, sur l'heure de midi, ce n'était certes pas la première fois que nous buvions du médaillé au verre de l'amitié. Dame, non ! Mais…. du Villers médaillé… Si ! J'en ai rêvé, Christophe l'a fait !
Pas de fausse modestie : nous n'avons pas boudé notre plaisir. Et nous étions heureux. Regardez comme c'est beau…

Certes, il y avait aussi d'autre bouteilles…  Une petite dégustation comme on les aime. Bon, d'accord, on ne les servit pas dans l'ordre le plus conventionnel. Mais de là à s'enfuir  jusque dans l'hémisphère sud dès le lendemain…  Allez, quoi, revenez…  😉

Il n'empêche: ce fut un merveilleux moment. Dommage pour ceux qui n'étaient pas là 🙂 D'autant que c'était la dernière de l'année. Au vignoble, du moins.

Ah oui !  J'oubliais : nous avons même travaillé un peu ! Certains plus que d'autres, d'ailleurs… Non, je ne donnerai pas de noms 😉  Une image vaut mille mots, à ce que l'on dit. Voici donc des mots par milliers !

Philippe
Chassez le naturel,
Il revient au goulot

.